Ça y est la rentrée est passé depuis maintenant plusieurs mois !
Nous avons rendu nos premiers projets de cours au Chili.
Pour bien situer les choses, sachez qu'en France, je suis actuellement dans mon premier semestre de Master 1. Mais au Chili étant donné que les rentrées scolaires ne sont pas en même temps qu'en France et qu'il y a un décalage de 6 mois (comme pour les saisons), je me trouve, ici, dans le deuxième semestre de la troisième année de Bachelor/Licence. Ça s'est dit !
Comme je le disais dans un précédent article, j'ai choisi 5 cours dans l'université U.Mayor de Santiago.
Au Chili, les cours sont assez différents d'en France.
Les élèves sont très encadrés (peut-être même trop ?), il y a peu d'élèves par classe. Ils reçoivent des briefs très détaillés avec beaucoup de références et/ou des tutos pour les aider à faire leurs activités ou projet.
En ce qui concerne la manière de former les élèves, elle me paraît très différente aussi. Ici, nous choisissons une dominante, mais rien ne nous empêche de faire des cours de d'autres cursus. Nous pouvons être en Design Graphique et prendre des options du Cursus de Cinéma, c'est un peu à la carte. Bien sûr tout en gardant un maximum de matière en lien avec notre dominante de départ !
Des choses m'on surprise notamment lors des cours de mise en page. Nous avons au début du semestre deux cours théoriques soit 3 h, puis nous faisons seulement des activités le reste du semestre, qui sont guidé de manière très détaillé. Je trouve qu'ils ne nous laissent pas assez chercher ou se creuser la tête pour trouver des informations par exemple on va vous mettre les liens des vidéos pour vous aider à faire les activités et vous ne chercher jamais par vous-même ! Je trouve qu'il y a un gros manque d'autonomie des élèves. À contrario, certaines bases qui me semblent essentielles ne sont pas acquises par les élèves. On ne leur enseigne pas en profondeur l'utilisation des logiciels, pourquoi utiliser ce logiciel plus qu'un autre, ...
Même si j'aime beaucoup apprendre et travailler ici, la rigueur de France me manque un peu. Si je peux donner mon avis, je trouve qu'en France notre formation est plus professionnalisante en particulier pour ça. Ceci dit, dans cette école un point très fort est qu'ils organisent beaucoup de projets avec des intervenants extérieurs tels que des groupes musicaux qui veulent une nouvelle pochette pour leur prochain album, nous participons à des expositions temporaires sur nos travaux autour de certains thèmes, création de signalétique de musée, ...
Pour ma part, j'ai aussi fais le choix de prendre des matières de deuxième année, car lorsque j'ai effectué ma prépa, je n'ai selon moi pas reçu certaines bases et je voulais pouvoir les acquérir dans un contexte un peu plus détendu et pouvoir revenir à Paris avec de meilleurs bases en dessin par exemple. C'est aussi le cas en illustration, n'ayant pas confiance en moi, je n'ose jamais en faire. Ici, je me suis dit que de toute façon j'y étais seulement pour six mois et que par conséquent il fallait que je me libère l'esprit.
Voici le premier projet que j'ai pu réaliser au début de ce premier semestre, les autres arriveront prochainement lorsqu'on me les aura rendus.
Le premier projet qu'on m'a rendu était assez sympa à faire. Ce sujet consistait dans un premier temps à réaliser un papertoy classique en pixel art. Puis de l'utiliser et de le transposer dans un autre univers que son univers d'origine. Enfin, à partir de là, il fallait le complexifier au maximum.
Dans un second temps, il s'agissait de créer une boite pour mettre le papertoy, encore une fois dans l'univers que vous avez choisi d'utiliser. Mais en plus, il fallait créer un livret pour que le client qui achètera la boite puisse lui aussi monter son propre papertoy. C'était un sujet très long et plus complexe qu'il ne paraissait à l'origine. Il était assez difficile de créer quelque chose de cohérent dans tous les supports que nous devions créer.
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